Je venais d'atteindre la Majorité administrative: 18ans, le Bac en poche, le droit de Voter, le Permis de Conduire, le début des Études superieures, en Bref, les portes du Monde qui s'ouvraient à moi ...
Quelques mois plus tard pourtant, je decouvrais qu'avec la liberté et ses droits, s'arimaient tout un monde de devoirs; le premier d'entre eux, celui que je m'etais fixé, étant de tenir la barre à la hauteur de l'image de mes parents, tant dans mes résultats estudiantins, que pour mon insertion dans la Société.
C'était là des attentes et objectifs, que les résultats de mon 1er Trimestre d' Études Superieures, avaient quelque peu fait vasciller; à cela s'ajoutait la blessure du commentaire d'un professeur, qui m'avait meurtrie.
Ce week-end là, je n'en menais pas large ; j'eusse voulu rester enfermée dans ma Chambre d'étudiante. Mais la fin d'année approchant, force était pour moi d'aller rendre visite à ma Grand-mère Granny, pour lui apporter à elle aussi un rayon de soleil en cette période d'avant les Fêtes.
Comment faire pour masquer les doutes qui étaient en moi ? Je me suis bien coiffée et maquillée, pour justement, maquiller mon moral !
Ce fût peine perdue
Je sonne à l'interphone de Granny ; j'annonce mon nom. Comment l'ai-je prononcé, pour qu'à sa voix, à sa réponse, je comprenne déjà qu'elle avait des interrogations sur mes états d'âme.
Je prends l'ascenseur, j'arrive au 7ème étage, la porte de son appartement était ouverte. J'entre, je l'embrasse, j'enlève mon manteau. Elle me scrute.. ou plutôt elle ME SCANNE, et de sa voix j'entends un résultat en forme d'IRM: Tu es joliment coiffée ma chérie ; mais il y a quelque chose qui ne va pas au fond de toi, qu'est-ce que c'est ?
Pour moi qui ne voulait rien dire, j'étais dénudée moralement en un clin d'œil de ma Grand-mère. Je lui raconte. ET LÀ, ELLE ME FIT UNE DÉMONSTRATION QUE JE N' OUBLIERAI JAMAIS :
• Elle me fit asseoir, alla prendre